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  • Photo du rédacteurAurore Collard

Lumo

PEGI 3 Sorti le 05/07/2016 Développé par Triple Eh ? Edité par Just Add Water Puzzle, aventure, plateformes, 3D isométrique 1 Platine – 3 d’or – 11 d’argent – 28 de bronze

Ne vous fiez pas à la jolie image que vous voyez avec ce petit « bibi » (de final fantasy). En effet, lorsque vous démarrerez le jeu, alors que vous devrez choisir entre un perso féminin ou masculin, le graphisme vous tapera aux yeux ! Car vous tomberez directement en enfance (ou dans le passé selon votre âge) alors que vous touchiez à vos premiers jeux vidéo sur NES (ou autre).

Après quoi, vous vous rendrez compte que votre personnage est un(e) jeune se dirigeant vers la salle de jeux vidéoludique où il se fera « avaler » par une console. Vous devrez alors évoluer directement dans le jeu vidéo.

Vous voilà pris au piège d’un labyrinthe gigantesque (et j’insiste bien sur ce dernier point) en 3D isométrique avec des graphismes de notre époque. Ce qui veut dire que votre décor est placé en diagonale rendant la vue assez particulière et très déroutante ! D’ailleurs, le jeu s’amusera au bout d’un moment à vous faire des sales coups à cause de cette perspective. En tout cas, pour en sortir, vous devrez récupérer 4 objets cachés dans tout ces couloirs et à la suite d’un bon nombre d’obstacles, pièges et casse-tête. Plus vous avancerez et plus la difficulté évoluera également. Je trouve d’ailleurs le jeu particulièrement frustrant au bout d’un moment.

Le truc un peu « comique » c’est que lorsque vous récupérez un objet (d’équipement ou électronique), celui-ci vous sera présenté en 360° tel une publicité du télé-achat avec la musique qui va avec ^^’.

Ah et les musiques… parlons-en ! Déjà que votre personnage échappera un « ouh » lorsqu’il meurt qui peut vite être agaçant si vous ne vous en sortez pas sur un piège en particulier mais la musique tend également à être énervante de par sa répétitivité.

Moi, après bien six heures, je n’en suis toujours pas sortie… et pourtant je ne traine pas, je ne fais pas des aller-retours car mon sens de l'orientation (ou en tout cas ma boussole intérieure) me mène sur le bon chemin à chaque fois. Heureusement, je n’ai pas choisi d’augmenter la difficulté en jouant en « old school » ^^’ car sinon j'aurais déjà pété des cases... Cette difficulté vous donne un nombre de vie limité, pas de carte et pas de sauvegarde… donc je vous souhaite bon courage.

Je ne sais toujours pas comment choper ces fichus canards en plastique qui me narguent sans cesse :p et quand bien même, il suffit de sauter dessus pour l’obtenir, le tout est de revenir dans l’autre sens sans mourir sinon le canard retourne à sa place. Je vous avoue qu'après trois essais, je me suis décidée à les ignorer. Vous pourrez aussi collecter une 50 aine de cassettes et 6 lettres formant « Extend » à la suite de différents mini-jeux. Mais c’est facultatif, à vous de voir si vous visez le 100% ou non.

Attention que beaucoup de trophées sont manquables vu que la plupart doivent être réalisés sans mourir... oui, oui !

Alors pourquoi je n’ai pas aimé ? Autant, j’ai vite passé le fait que le jeu était tout à fait différent de ce à quoi je m’attendais, autant il vous faut un temps d’adaptation pour cette perspective qui impact tout le jeu non-stop. Et encore... à mon sens, c’est son plus gros défaut. Au début, il y a moyen de s’y faire parce que la difficulté est abordable mais dès lors que j’arrivais plus loin où tout glisse… ce n’est plus du tout gérable. J’ai même essayé d’y aller à la « one again » (sans réfléchir et tant pis on verra ce que ça donne) mais ce n’est pas plus fructueux. Surtout que parfois mon personnage se fera toucher par une pique et parfois pas… Et oui, c'est vraiment au poil de fesse. C’est dommage parce que les puzzles changent, évoluent mais n’enlève pas cette grosse frustration à force de mourir encore et encore.

Malheureusement, au final, je me suis demandé pourquoi je continuais à m’infliger ça.



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